• "Déployant ses majestueuses ailes blanches aux pourtours bleutés, elle prit son envol, balayant le sol d'une bourrasque puissante. En quelques battements, elle avait déjà regagné son monde, celui des cieux, du Soleil et des nuages.
    Et elle ne s'était pas retournée. Pas une seule fois. Comme si elle n'avait vécu jusque là que pour voir ce jour où elle rentrerait chez elle, aussi vite que le vent lui permettrait.
    Et pas même un signe. Pas même un sourire. Ou un simple regard... Rien.

    Alors je restais là, à regarder l'étendue bleue ponctuée de cumulus blancs, espérant l'apercevoir une dernière fois.

    - C'est pas trop tôt ! dis-je sur un ton désinvolte, à la limite de l'hilarité. Un peu plus et elle restait camper ici toute son éternité !continuais-je malgré les protestations dans mon dos. Ça fait toujours du bien un peu de rangement.

    Non... C'est faux !!!

    - Ferme la Seyres... gronda Rael

    En réalité, j'aurais voulu qu'elle ne parte jamais ! Qu'elle reste ici, sur terre. Qu'elle abandonne son royaume, sa famille, et même jusqu'à tout ses souvenirs de cet univers qui l'emprisonnait si loin de moi.
    Je ne voulais qu'il ne reste que nous, et rien d'autres. "Elle", dans toute sa grandeur et sa beauté, et moi. "Elle et moi"... un concept qui ne se réalisera jamais.

    Mais pourquoi ne l'avais-je pas retenue ?! C'est à peine si j'avais pu apercevoir l'océan de ses yeux avant qu'elle ne nous quitte.

    - Elle me manque déjà... sanglotait Ivy alors que Rael, son frère, la prenait dans ses bras

    Je baissais la tête, détournant le regard de ce ciel qui m'aveuglait. Mes yeux me piquaient ; je ne saurais dire si c'était à cause de la clarté du ciel ou parce qu'un voile triste et humide les recouvraient. Sûrement un peu des deux... Pourtant j'avais promis de ne rien dire, de ne rien faire, de ne rien montrer. Je le devais ! Sinon elle serait perdue...
    Personne ne devait savoir quoi que se soit de toute cette histoire. Tous devaient croire en mon insouciance et en mon inintérêt total. Il le fallait !

    - Tout ça, c'est à cause de toi !! Si tu n'étais pas aussi égoïste et stupide !

    Ivy avait raison sur ce point : j'aurais dû braver l'autorité du Maître et rompre cette promesse si stupide. Et ainsi, Analia serait encore avec nous - avec moi.
    Seulement c'est la qu'entrerait en jeu mon égoïsme. Si je lui avais tout avoué depuis le début, elle n'existera plus dans le futur proche. Que se soit le jour où elle m'avait sauvé la vie sans savoir que c'était moi ; la nuit dans la grotte où j'avais pris soin d'elle malgré qu'elle ne s'en souvienne plus ; ou encore quand j'ai passé des jours et des nuits à chercher son pendentif sans qu'elle ne soit non plus au courant. Je ne pouvais lui parler de rien ! Même pas à Ivy ou aux autres.
    C'était le prix à payer pour sa survie.

    - Si tu avais été moins méchant et froid avec elle, elle aurait sûrement voulu rester ! La seule chose qui l'en empêchait, c'était toi !! Toi et ton caractère de chiotte ! Pourquoi tu te sentais OBLIGE d'être comme ça avec elle ?! s'énervait Ivy

    - Calme toi Ivy ! protestait Rael, son frère. Seyres n'y est pour rien. C'était le choix d'Analia de rentrer chez elle. Et c'est tout à fait normal ! Qu'aurais-tu fait à sa place ?

    - J'aurais choisi de rester ici ! Analia m'a dit quelque chose juste avant de partir. Et tu sais ce que s'est ?

    Son frère soupirait devant son entêtement mais ne voulait pas moins savoir ce qu'il en était. Il lui fit donc signe de continuer.

    - Elle m'a dit qu'elle aurait donné n'importe quoi pour rester avec nous ! Elle m'a dit que pour elle, nous étions comme sa deuxième famille ! Mais qu'elle n'était pas faite pour vivre ici ! Et bien entendu, qui est le crétin qui lui avait dit ça ?! Seyres !!! lâcha-t-elle rageusement en se tournant vers moi.

    Mes poings se fermèrent presque automatiquement à la vue de son regard haineux et accusateur.

    - Lâche moi un peu tu veux... soufflais-je

    J'en étais presque lassé de tout ça. Jouer la comédie pendant des semaines m'avait épuisé... - moralement parlant.
    L'envie de tout avouer me titillait le bout de la langue.
    Comment le Maître avait-il pu me demander une chose pareille ?! "Garde tes sentiments secrets, Seyres ! Ils la perdront !!" avait-il dit de sa voix grave et enrouée.
    Non mais c'est quoi cette promesse de nigauds là ?!? il se prend pour que le vieux ? Il doit bien savoir pourtant lui avec sa "sagesse divine" que retenir son amour pour quelqu'un c'est une vraie torture !!

    ...Oui... La pire des choses qu'on ai pu demander... Mon amour pour elle en échange de sa vie.
    Mais je préfère encore largement la savoir vivante et loin de moi - même si ça reste dur à accepter - plutôt qu'elle meurt à mes côtés.
    Ma vie en échange de la sienne..? Parce qu'après tout, elle faisait partie de moi... C'était comme un soleil qui illuminait les jours les plus sombres de mon existence. Et je lui appartenait entièrement, autant qu'elle était mienne.
    Seulement après son accident, tout avait changé. Elle m'avait rayé de sa mémoire. Je n'étais qu'une personne ordinaire croisé dans la rue un jour de pluie. Elle ignorait tout de ce que nous avions vécu ensembles. Elle ignorait même d'où lui venait la chaîne qui retenait son pendentif. Et je n'avais eu d'autres choix que de continuer à lui faire croire qu'on ne se connaissait pas, voir même qu'on se détestait.
    Parce que la haine et l'amour sont si proches ! C'était bien plus facile qu'elle croit ça.

    - Analia...

    Je ne saurais même pas dire qui avait prononcé son nom. Ivy ? Ou alors était-ce moi ? Je n'en avais aucune idée. Je n'entendis qu'à peine Jay hurler mon nom. Et je ne sentis qu'à peine ses bras qui amortissait ma chute. Je ne sentais plus rien autour de moi. Le vide semblait m'envelopper, cherchant à s'insinuer sous ma peau pour m'emporter totalement.

    Et là, je l'ai vu. 
    Elle s'approchait à grands battements d'ailes, m'appelant sans cesse dans un sourire étincelant, de même que son corps tout entier, comme si un halo l'entourait, dénonçant sa nature angélique.
    Je tendis un bras vers elle, ouvrant les doigts pour saisir les mains qu'elle me tendait.
    Mais alors que nos doigts allaient enfin se toucher, elle s'éloigna brusquement. Je la voyais partir alors que mon champ de vision se réduisait de plus en plus. Je tendais mon bras au maximum vers elle, essayant de la rattraper. Mais rien. Rien ne semblait pouvoir arrêter sa course. Pas même mes cris. Je la suppliais de rester, de ne pas m'abandonner encore une fois.

    - ANALIA !!!!!!

    Lorsque je refermais mes doigts sur elle, elle disparu, comme une bulle qui éclate, ne laissant derrière elle qu'une plume, plus douce que de la soie, et plus brillante que du diamant.

    Je sombrais dans un néant froid et sombre, hanté par son regard."

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  • Je t'entends. Je te sens. Je te vois.
    Tu es là. Tu t'approches.
    Un regard. Un sourire.
    Mon cœur s'embale. Il court, il accélère. Puis il s'arrête, lorsque tu viens embrasser ma joue.
    Et tu recules. Tu t'eloignes. Souriante, comme à ton habitude.
    Mon cœur reprend ses battements. Difficilement, mais il y parvient, essoufflé, mais il bat.
    Et tu pars. Dans les bras de celui que j'aimais comme un frère. Tu t'échappes. J'essaie de te rattraper, mais tu disparais aussitôt. Comme un oiseau. Tu t'envoles, et bats des ailes de toutes tes forces pour semer ton chasseur. Tu t'en vas. Loin. A jamais.
    Mais, à la dernière seconde, tu te retournes. Tu me lances un regard. Timide, doux, désolé. Triste.
    Mon cœur se serre, ralentit sa course, pour s'arrêter. Encore. Définitivement.
    Tu es avec lui. Pas moi. Je te veux. Mais je ne t'aurais jamais. Je cherche ta main dans la nuit, mais quelqu'un la déjà trouvé.
    Tu es cruelle. Tu me regardes alors que tu es avec lui. Tu me souris alors que tu ne m'appartiens pas.
    Tu me tues. Tu m'achèves.
    Une torture. Insoutenable.  
    Et je ne pars pas. Je reste. Je pensais réussir à t'attraper, mais c'est tout l'inverse. Je me suis laissé apprivoisé par ma proie. 
    Je te rend ton sourire, ton regard, tes baisers, tes étreintes. 
    Tout.
    Je devrais fuir. Te fuir. Mais je n'y parviens pas. Tu m'as pris en otage. Tu m'as enfermé, emprisonné dans ta lumière. 
    Je ne cherche même plus à m'échapper ou à me débattre. 
    Ces courts moments ensemble me sont trop précieux. 
    Brulants, tendres, et douloureux.
    Et j'ai mal. Mon cœur est mort. Il ne bat plus. Mon âme est detruite. Elle se consumme. Un peu plus chaque jour. Un peu plus chaque fois que tu es loin. Un peu plus chaque fois que tu es avec lui. Un peu plus chaque fois que je pense à toi.
    Et je suis mort. Mort d'amour. Mort pour t'avoir aimer.
    Je dois te dire adieu, mais y arriverais-je...?

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  • [ndrl : ce texte a été créé pour un concours ayant pour thème la rupture entre les deux personnages du livre de Stéphanie Meyer, Sam et Leah.]

     

     

    {le commencement de la fin…}

    Elle trottinait joyeusement vers la maison de son amour, impatiente de le revoir. Elle avait enfin trouvé une solution pour ressouder leur couple : une sortie ! Cela faisait des semaines qu’elle cherchait un moyen de retrouver « l’ancien Sam », celui qu’elle aimait plus que tout au monde. Et si jamais il refusait son invitation, elle avait un bon argument pour le faire céder. 
    En effet, sa cousine, Emily, venait rendre une petite visite aux Clearwater. C’était pile poil ce qu’il lui fallait ! Si elle réussissait à convaincre Sam de rencontrer sa cousine et de profiter du rare beau temps de la journée pour faire une balade et lui faire découvrir la reserve, il ne pourrait pas dire non. Sa bonne éducation l'emporterait - du moins elle espérait.
    C’est donc en compagnie d'Emily que Leah rejoignit la demeure de son bien-aimé. Elle toqua deux petits coups à la porte puis entra en l’appelant. Sam arriva un instant après, habillé d'un simple bermuda, l'air fatigué et préoccupé. Leah eu un petit pincement au cœur en voyant le peu d'enthousiasme qu'il dégageait. Mais ne baissant pas les bras, elle l’embrassa tendrement, malgré que lui ne fit pas le moindre effort pour rendre son baiser. La jeune fille enchaîna toute suite : 

    - Sam, fit-elle en se mettant à ses côtés, je te présente ma cousine, Emily. Emily, voici Sam, mon petit ami.

    Emily lui fit un petit signe de main en souriant comme à son habitude. Elle avait toujours été très sage et très mature. Elle avait toujours les mots pour réconforter ou encore pour appaiser un excès de colère. Elle était comme qui dirait l'exact opposé de Leah. Même si le plus souvent, elle était plongée dans ses études, son sourire sincère et sa générosité naturelle avaient conquit Leah, qui la considérait à présent comme une sœur.

    L’absence de bruit dans la maison la tira de ses pensées. Normalement, il y aurait du avoir un "enchanté" ou même un simple "salut". Mais rien... Elle jeta un regard à Sam, voulant trouver la cause de ce silence devenu presque pesant. Elle allait lui dire de réagir quand l’expression du garçon la stoppa net. 
    Durant les plus de deux ans de leur relation amoureuse, Leah avait appris à identifier, reconnaitre et déchiffrer chacunes des humeurs de Sam. Et ce qu’elle vit, elle n’aurait jamais dût le voir. Sauf si ce regard intense et émerveillé lui était destiné. 
    Ce qui n’était pas le cas…

    {le regret…}

    Il y a forcément une solution… Il y a toujours une solution. A tout ! Oui, mais, à tout, sauf à ça... Il fallait pourtant bien que ça s'arrête ! Peut etre était-ce égoïste de sa part, mais elle regrettait ces derniers événements au plus haut point, et elle savait qu'elle était la seule à pouvoir réparer ça. Elle savait que c’était de sa faute, qu'elle n’aurait jamais dût présenter Emily à Sam. Elle aurait dût se douter qu’avec son petit air intelligent et gentil, elle allait lui voler son cœur ! Elle aurait dût savoir qu'elle  n’était pas à l’abri d’une éventuelle concurrente ! 
    Mais... Comment...? Comment aurait-elle pût imaginer que sa seule meilleure amie - sa sœur de cœur - serait tombée amoureuse du même homme qu'elle ? Leah se sentait blessée, pire : trahie par sa cousine. Elle avait osé s’enticher de son copain ! Et qui plus est lui faire tourner la tête à un tel point qu'il ne voyait plus qu'elle ! Jamais elle n’aurait cru que sa chère amie était capable d’une chose pareille... 
    Et Sam…! Comment avait-il pu !?Comment avait-il pu l’oublier en un seul regard ? En un seul geste ? Lui qui parlait de leur avenir il n'y a pas si longtemps que ça... 
    Depuis le jour où il avait disparu, la laissant dans l'ignorance et l'inquietude, son comportement avait complètement changé. Il restait tout le temps seul, refusant de la voir, ne répondant plus à aucun de ses messages. Et quand ils pouvaient enfin se voir, il ne la touchait même pas, restant toujours à un mètre de distance d'elle. L'adolescente se souvenait même de l'avoir aperçu une fois, à l'abord de la forêt. Il ne portait qu'un simple short alors qu'il pleuvait. A ce moment là, Leah était certaine qu'il l'avait vu lui aussi. Mais au lieu de s'approcher, il s'était enfui dans les profondeurs de la forêt.
    Longtemps elle avait cherché ce qu'elle avait pût faire, un quelconque mauvais pas, une quelconque mauvaise parole. Mais elle avait beau creuser dans sa mémoire, elle ne trouvait rien.
    Et cette distance qu'il maintenait entre eux se transforma peu à peu en un énorme gouffre. En ce gouffre qui vous ronge jusqu'à la moelle, qui vous tiraille et vous martirise sans aucun remords.  Et malgré tout ces efforts, Leah était restée incapable de franchir ce gigantesque trou ; alors qu'Emily y était parvenue en un clignement de paupières...
    Des larmes s'insinuèrent dans ses yeux, piquantes comme des aiguilles - témoignage de sa détresse. Elle se laissa aller sur le lit, cachant sa tête dans son oreiller. Tout espoirs de retrouver son Sam avait été mis à genou... Jamais elle n'avait eu si mal... Son cœur semblait vouloir exploser.
     
    C'est alors qu'une détermination naquit en elle. Oui, c'était décidé. Elle serait prête à tout pour le retrouver, lui et son  amour ! Ou ne serait-ce qu'une infime partie...  
     
    {la lutte contre l’imbattable…}

    Il ne pouvait pas lui faire ça... Et pourtant il en avait tellement envie ! Comment résister à un amour si fort ?! Sam avait couru parler aux anciens de sa soudaine attirance pour la cousine de Leah et on lui avait répondu avec gravité :

    - Cela s'appelle l'impregnation.

    Un phénomène dût à sa condition lupine. A cause de ça, il allait surement briser un être. Juste pour son simple bonheur. Quel égoïsme ! On nous colle déjà d'énormes responsabilités avec la protection des environs, il nous faut en plus un amour éternel et incomtournable pour quelqu'un ! 
    Il était heureux avec Leah... Il l'aimait tellement ! Mais sa transformation avait tout bouleversé. Il lui avait fait du mal en l'abandonnant, en la laissant pendant presque deux mois sans aucunes nouvelles. Il se haïssait...! Mais le seul fait de penser à Emily le rendait heureux...
    Pourtant il ne pouvait se résoudre à aimer Emily alors qu'il avait déjà Leah dans son cœur. Mais c'était tellement puissant... Le destin était tout tracé, la douleur allait briser Leah pendant qu'Emily et lui vivraient le parfait amour. Quelle cruauté ! Il aurait tellement voulu pouvoir faire quelque chose contre ça... Pour Leah... 
    Mais c'était impossible. Voilà des jours et des jours qu'il cherchait une solution en vain. Il évitait au maximum de s'approcher de la maison de Leah, sachant qu'Emily était à l'interieur. Mais même s'il ne voyait pas son "imprégnée" (comme disait les Anciens) il pensait qu'à elle. Il avait toujours ce besoin incessant de savoir si elle allait bien, si elle etait heureuse... Son envie de l'avoir près de lui, de sentir son odeur, de la serrer dans ses bras,... Tout en lui hurlait d'aller la voir ! Plus il la fuyait, plus il la désirait.
    Mais comment lutter contre son destin ? Comment renier un amour inévitable ? 

    {l’aveux…}

    - Leah... Je t'en supplie ! Pardonne moi...!

    Il se doutait qu'un jour cette phrase allait sortir de sa bouche. Mais seulement, il ne pensait pas devoir la dire aussi tôt... Leah était tout ce qu'il possedait, c'était l'amour de sa vie ! Mais Emily... C'était différent. Il ne pouvait pas vivre sans elle. Rien ne parvenait à la lui faire oublier ! Pas même ses rondes autour de la réserve ou ces satanés vampires. Rien... Il ne pensait qu'à elle, oubliant même sa propre existance.

    - Comment as-tu pu me faire ça... COMMENT AS-TU PU ?!!! Hurla Leah, les yeux innodés de larmes

    Il ne savait pas. Leah avait raison... Qui aurait pu faire ça ? Aucun humain n'aurait le cœur de détruire la personne qu'il aimait, pour son propre bonheur. Mais Sam était-il seulement encore humain..? Que restait-il de "normal" en lui ? Sa forme humaine ? Ok, et après ?! Rien. Tout simplement... Rien !! Il avait perdu la moitié - voir plus - de son humanité, abandonné ses études - et donc son avenir -, fuit sa 
    maison, laissé ses amis de côté, et maintenant, il venait de détruire la femme qu'il avait aimé comme un fou. Depuis sa transformation, tout se passait mal ! C'est à peine s'il se serait reconnu...

    Son regard se posa sur le visage enragé et décomposé de Leah qui hurlait les choses les plus horribles à son sujet. Rien que de la voir ainsi, Sam souffrait pour elle. Il ne se rappelait pas l'avoir vu aussi mal depuis qu'ils se connaissaient... Et tout ça était entièrement de sa faute.

    {la haine de l'amour...}

    - Je te déteste... Je te HAIS Sam Uley !!!!

    Les larmes innondaient son visage. Sa vue se brouillait. Elle ne voyait plus qu'un corps aux contours flous qui tendait les mains vers elle. Mains qu'elle aurait très bien pu saisir... Mais elle ne fit rien. Elle aurait pu essuyer ses larmes. Mais elle ne fit rien non plus. Elle restait là, à regarder disparaitre l'homme qu'elle aimait plus que tout dans le flot de ses larmes, laissant sa douleur l'envelopper, abandonnant tout espoir de le retrouver.
    Ses jambes cédèrent sous son poids devenu insoutenable. Elle tomba à genoux, s'emprisonnant dans ses propres bras, comme si ce geste aurait pu effacer la douleur qui irradiait en elle. Peut être que si elle avait pu serrer son cœur encore plus fort qu'il ne l'était déjà, alors elle disparaitrait, laissant ce monde insensé loin derrière elle. Mais ça ne fit rien... Elle était toujours là, à genoux sur le sol guadoueux de la réserve, trahie, abandonnée, détruite... Comme morte... Elle ne pouvait que souhaiter que quelqu'un viennent achever de l'enterrer et mette fin à ce tourbillon de malheur et de désespoir."

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  • Je ne comprends plus.
    Je suis perdue dans tes pensées plus confuses et plus contradictoires les unes que les autres.
    Tu veux de l’attention et de la compréhension, alors je t’en donne.
    Seulement tu me repousses avec une froideur et un détachement tel que je crains d'avoir mal agis.
    Qu'ai-je donc fait ? Et toi... Qu'as-tu ??
    Tu me dis que ce n'est rien, qu'une fatigue passagère. 
    Mais les jours passent, et ton indifférence persiste.
    Alors j'ai peur. 
    J'ai peur pour toi, peur pour ton coeur et pour ton âme, si fragiles qu'ils peuvent disparaître à tout moment.
    Puis tu me demandes du temps, alors je t'en donne.
    Et tu recommences. Alors que je t'accorde mes jours et mes nuits, tu me remercies par un vague signe de la main, sans même un sourire ni un regard.
    J'ai mal. Mais je t'aime trop pour t'en vouloir.
    Je dois être forte pour les jours où tu es irradiante de bonheur et pour les nuits où tu es noircie par la tristesse.
    C'est dur... Mais je m'en fais un devoir.
    Et alors le manège se répète, inlassablement, blessant mon coeur a chacune de tes ignorances.
    Mais que veux-tu ?!
    Dis moi ce qu'il te faut ! Pourquoi restes-tu si dure... si monstrueuse à mon égard ?!
    Je te donnerais ma vie entière s'il le fallait !
    Mais toi, que me donnes-tu en échange...?
    Tu me dis que tu as besoin de moi, et je suis là.
    Mais, toi... Ou es-tu...?
    Ou es-tu quand mon coeur est en pièce et que j'ai besoin de ton sourire pour retrouver chacun de ces morceaux mutilés par la douleur ?
    Ou étais-tu quand j'avais mal ? 
    Ou étais-tu quand la nuit m'a emprisonné dans ses profondeurs infinies ?
    Ou étais-tu...?
    Aujourd'hui, c'est moi qui suis partie...
    J'ai quitté ton monde pour rejoindre celui des infâmes abandonnés.
    Et ce, par ta faute.

    Parce que tu n'étais pas là...

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  • Je ne m’étais jamais cru aussi bon acteur… Ou était-ce ta naïveté qui t’aveuglait ? Ou cette haine qui se terrait au plus profond de moi et qui t’avait explosé au visage…? 

     Alors je me réfugie dans ses bras... J'imagine ton odeur, douce et boisée, tes yeux, marrons perçants, ta bouche, fine et douce, ton sourire étincelant, tes mains si chaudes, ton corps entier... Tout. Quand je la prends dans mes bras, j’imagine que tu es à sa place, et alors je peux libérer cette flamme qui hurle sans cesse ton nom.

    Toi, toi, toi, TOI !!

     Tu ne le sais pas... Tu ne le vois pas. Tu ne le comprends pas !

     Mais je n'aimerais que toi ! Pour toujours et à jamais…

     Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, je t'appartiendrais toujours.

     Je ne supporterais pas de vivre alors que tu es loin de moi.

     Fais de moi ce que tu veux, j'accepterais tout. Frappe-moi, ignore-moi, abandonne-moi...

     Mais, à la fin, je t'en supplie... Reviens-moi...

     Je suis tien comme tu étais mienne.

     A jamais. 

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